lundi 5 octobre 2020

turner

 Le musée Jacquemart André (Paris 8°)

en marge de sa collection permanente avec quelques joyaux,

Saint Georges terrassant le dragon. Paolo Uccello, vers 1440

propose jusqu'au 11 janvier une exposition de peintures et aquarelles de William Turner.

La visite m'a éblouie. Ayant suivi le parcours de l'expo une première fois, aspirée et captivée j'ai ensuite vogué d'une salle à l'autre jusqu'à ce que le nombre de visiteurs augmentant me dérange.

Vues de Venise -que je connaissais pour les avoir maintes fois regardées dans des livres- révèlent la maîtrise et liberté du peintre.

Venise : San Giorgio Maggiore-tôt le matin, 1819

Venise : une vue imaginaire de l'Arsenal, vers 1840

Le jaune de Turner resplendit -couleur si difficile à manier qu'affectionnait également Bonnard, autre peintre qui me touche particulièrement.

Cascade de Mill Hill, près d'Askrigg, Wensleydale, vers 1816

Gênée par les vitres et éclairage s'y reflétant, mon reportage s'arrête là. Pour conclure je vous partage cette réflexion d'apparence si simple nécessitant cependant une attention et remise en cause constante :

"Mon travail consiste à peindre ce que je vois, non ce que je sais être là". J.W.M Turner

2 commentaires:

AnDaLev a dit…

Je me souviens d'un beau livre sur Turner dans la bibliothèque de l'usine disparue.
Ca m'avait complètement bluffé ses vues de Venise.
Très poétiques. C'était déjà des impressions, le partage avec fidélité des émotions au delà de d'une représentation à la géométrie fidèle.

Isabelle Simon a dit…

Dans cette bibliothèque qui brillait de mille feux créatifs, le livre je l'avais amené 😉