mardi 31 mars 2020

"espèces d'espaces"

Repli. L'envie d'abattre les murs et s'enfuir vers d'autres espaces de toutes espèces, est puissante.
Une solution : changer l'accrochage des tableaux, ce que j'ai fait partiellement.

(Cliquer sur les images pour agrandir)
Ancienne toile revisitée ces jours-ci, entourée de masques et sculptures 

Grande toile avec impression de linos, 2 petites plus récentes avec sérigraphie

Et si ce voyage était sans fin....

"J'ai mis le tableau sur le mur pour oublier qu'il y avait un mur, mais en oubliant le mur, j'oublie aussi le tableau. Il y a des tableaux parce qu'il y a des murs. Il faut pouvoir oublier qu'il y a des murs et l'on n'a rien trouvé de mieux pour ça que les tableaux. Ou alors il faudrait changer continuellement, soit de mur, soit de tableau, mettre sans cesse d'autres tableaux sur les murs, ou tout le temps changer le tableau de mur."
Georges Perec. Espèces d'espaces.

1 commentaire:

André de Presles a dit…

Une fois de plus, évoquer un mur me remets en mémoire ces paroles de Léonard Cohen.
"Il y a une faille en toute chose, et c'est par là que la lumière entre".

La gravure accrochée dans le salon d'une demeure bourgeoise, le tableau dans son cadre qui regarde la moustache du père encore à table, le coup de canif pour griffonner un croquis dans un mur sale.

L'image est une dérision à l'enfermement, depuis la nuit des temps.