mercredi 19 février 2020

le muma au havre

Au Havre, dernier jour, dimanche passé, d'une exposition consacrée au peintre Reynold Arnould qui fut également le 1er conservateur du MUMA et "rédacteur du programme architectural".

"Conçu comme une boîte de verre ouverte sur la ville, le ciel et la mer, le nouveau musée du Havre est un bâtiment vivant, baigné de lumière naturelle et totalement flexible, dans lequel le visiteur est invité à voyager en liberté, à l'écoute de ses sens et de ses choix. Très innovante pour son temps, la scénographie conçue par Reynold Arnould (...) vise avant tout à donner à chaque oeuvre son espace de visibilité optimale sans jamais diriger la visite".

Inauguration  le 24 juin 1961

Aujourd'hui, les cimaises mobiles ont disparu pour faire place à des cloisons. La visite reste cependant toujours aussi libre, contrastant avec les parcours linéaires obligés de la plupart des expositions.


Dans les œuvres de Reynold Arnould, j'ai vainement cherché une écriture, des "signes plastiques" déterminants comme le réclamait Matisse. De bonne facture, son travail m'a laissée insensible. 
Par contre, j'ai adoré découvrir quelques pépites dont j'ignorais l'existence, que ce soit au sein de l'exposition au rez-de-chaussée ou parmi la collection permanente du 1er étage, cette dernière étant renouvelée régulièrement, il semblerait.

Georges Braque, La côte de Grâce à Honfleur, 1905

Félix Vallotton, Pont à la romaine à Cagnes, 1923

Georges Michel, Route près d'un bourg, circa 1830-1840

Zao Wou-Ki, Nous deux, 1955

1 commentaire:

André de Presles a dit…

C'est vrai que les pas des visiteurs des musées sont souvent contraints comme ceux des consommateurs chez Ikea.