"Conçu comme une boîte de verre ouverte sur la ville, le ciel et la mer, le nouveau musée du Havre est un bâtiment vivant, baigné de lumière naturelle et totalement flexible, dans lequel le visiteur est invité à voyager en liberté, à l'écoute de ses sens et de ses choix. Très innovante pour son temps, la scénographie conçue par Reynold Arnould (...) vise avant tout à donner à chaque oeuvre son espace de visibilité optimale sans jamais diriger la visite".
Inauguration le 24 juin 1961
Aujourd'hui, les cimaises mobiles ont disparu pour faire place à des cloisons. La visite reste cependant toujours aussi libre, contrastant avec les parcours linéaires obligés de la plupart des expositions.
Dans les œuvres de Reynold Arnould, j'ai vainement cherché une écriture, des "signes plastiques" déterminants comme le réclamait Matisse. De bonne facture, son travail m'a laissée insensible.
Par contre, j'ai adoré découvrir quelques pépites dont j'ignorais l'existence, que ce soit au sein de l'exposition au rez-de-chaussée ou parmi la collection permanente du 1er étage, cette dernière étant renouvelée régulièrement, il semblerait.
Georges Braque, La côte de Grâce à Honfleur, 1905
Félix Vallotton, Pont à la romaine à Cagnes, 1923
Georges Michel, Route près d'un bourg, circa 1830-1840
Zao Wou-Ki, Nous deux, 1955
1 commentaire:
C'est vrai que les pas des visiteurs des musées sont souvent contraints comme ceux des consommateurs chez Ikea.
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