Christian Bobin. L'épuisement.
De mon côté, plus le ciel est gris et tombe la pluie sur les vitres, plus les couleurs s'affolent et se déploient dans l'atelier. Dans l'ombre, surgit la lumière, c'est inscrit, posé, une nécessité, c'est un équilibre salvateur.
Inversement, j'ai remarqué que sur le motif, face à un soleil tropical, un éblouissement et de vifs contrastes de valeurs, j'avais tendance à baisser d'un ton, diluer davantage et rendre le dessin plus doux que son reflet sur la rétine. Le corps et la tête, malins, créent la parade.
1 commentaire:
L'automne est une oscillation, une dynamique instable au dessus de l’abîme hivernal.
Nul ne sait quand aura lieu la chute et l'ensomeillage.
Mais l'urgence est de saisir ces instants opposés, comme des couches de pulls qui nous tiendront chauds l'hiver.
Enregistrer un commentaire