mardi 19 février 2019

partir encore

J'aime, j'ai besoin d'espace. Sur un coup de tête ou dans ma tête. Ainsi, en boucle, j'écoutais à l'âge de mes 15 ans… (cliquez ICI)

Alors en attendant un ailleurs lointain rêvé, hypothétique,
c'est reparti.
Changement de décor et de point de vue,
pour retrouver ma Normandie !

Zao wou-Ki écrivait à Michaux : "Aujourd'hui, je n'aime plus les voyages (…) Ce qui m'éloigne de mon atelier et m'empêche de peindre me perturbe et me déconcentre (…) Pourtant ils ont été, jusqu'à il y a encore peu de temps, une façon de retrouver mon énergie ou de de mettre fin à une certaine lassitude ou saturation du moment. Chaque fois que j'ai connu des moments difficiles, je me suis jeté dans un avion, pour revenir impatient de retrouver mon chevalet. Longtemps, j'ai été un homme pressé, très pressé, et les voyages m'ont permis de mettre fin à cet état, pour que le calme s'installe de nouveau en moi".

Je crois, je suis sure, que loin d'être pressée, les voyages me calment et m'appellent toujours.

1 commentaire:

Pistozim a dit…

Les hélices astrojet, whisperjet... Pan Am etc...
Après tout, ça peut être aussi les hélices des coquilles des escargots qui traversent mon jardin, et que je suis à la trace, à la découverte de mille paysages micrométriques. Ou celles des bateaux qui m'emmenaient plonger du temps de ma vie aquatique. Ou est-ce celles des galaxies hélicoïdales que je cherche avec un œil neuf made in Karl Zeiss, non qu'elles me soient visibles pour de vrai, mais que de voyages s'ouvrent au regard lorsqu'il distingue la couleur des étoiles.
Quelques pas, quelques années lumière...
Finalement le voyage n'est qu'une question d'échelle..
L'important est de partir!