de Gérard Garouste
avec Judith Perrignon : "autoportrait d'un fils, d'un peintre, d'un fou".
Gérard Garouste retrace ses délires, ses internements, son enfance et sa peinture.
Entrer dans son intimité m'a dérangée, je préfère retenir ses toiles énigmatiques aux tonalités subtiles et envoûtantes, ignorer son histoire pour me plonger sans pensées dans l'univers de ses toiles. Les paragraphes sur son travail ont par contre résoné en moi :
"Quand je peins, c'est comme si mes mains décidaient, j'aime ce moment où il n'y a plus qu'elles, la tête se relâche. Je vis la peinture au premier degré, comme une matière, une chimie, une alchimie. Je ne la fabrique plus maintenant, mais elle reste à mes yeux des pigments et de l'huile sur une palette, elle ne prend son sens que sur la toile, lorsqu'elle donne vie au sujet, à l'histoire que j'ai choisi de raconter".
dimanche 4 octobre 2009
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